Septembre 1994 , le bombardement d'Haïti a été évité : le président Émile Jonassaint avait sauvé des milliers de vies humaines.

  

‹‹Je ne laisserai  pas mon peuple souffrir davantage de cette tragédie. Je choisis la paix›› , Emile Jonassaint. L'invasion militaire du territoire haïtien revêtait donc un caractère imminent. Le président des États-Unis de l'époque, Bill Clinton, le 15 septembre 1994, au cours d'une conférence de presse, annonça : ‹‹Les militaires putschistes doivent partir maintenat, sinon,  nous nous verrons dans l'obligatoire de débarquer .››
Le militaire maîtrise bien le sens de ce message. Tout débarquement  hostile implique des feux de préparation et de couverture. Aussi l'avertissement du président Clinton fut-il reçu par le commandant chef des Forces Armées d'Haïti le général Raul Cédras. Ce dernier sollicita l'envoi en Haïti, pour discuter, d'une délégation constitute de grandes personnalités de la politique américaine... Bill Clinton, toujours désireux d'éviter l'unsage d'une force, décida de donner une dernière chance à la paix en acceptant qu'une mission militaire par l'ex président  Jimmy Carter, lui même  secondé par le sénateur Sam Nunn et le général  retraité Colin Powell, vînt en Haïti pour tenter de convaincre les militaires d'abandonner la partie.

Après d'âpres discussions ua Grand Quatier Général de l'Armée, l'impasse n'ayant pas pu être franchie, le cadre des pourparlers fut transféré, le lendemain, au Palais National. La délégation américaine avait finalement décidé de faire tomber le mur qui maintenait en dehors des débats le président provisoire  Emile Jonassaint, non reconnu jusqu'à là par le gouvernement américain. A ce moment, les négociations allèrent bon train pour,  effectivement, aboutir  à une heureuse conclusion : la signature de " l'Accord de Port-au-Prince" le 18 septembre 1994, qui garantissait la reddition pure et simple des Forces Armées d'Haïti:
‹‹Je vais signer cet accord, avait déclaré le chef de l'État, Emile Jonassaint , Je ne laisserai pas mon peuple souffrir davantage de cette tragédie. Je choisis la paix››.
En harmonie avec la position du président Jonassaint, le général  Cédras annonça la volonté de se conformer aux instructions du président.  Il était temps.  L'ordre de bombardment fut annulé in extremis,

Le misnistre de la Défense des États-Unis William Perry donne l'ordre, à 6h 05, de faire décoller les avions  de guerre, à leur bord, des parachutistes et l'unité  des coups durs de l'Armée Américaine. c'est in extremis que le président intervient pour qu'ils rentrent sur leurs bases.
Les généraux haïtiens viennent de céder. Ils acceptent les propositions des Américains. il n'y aura plus d'affrontement.
‹‹Le bombardement d'Haïti a été évité six heures avant l'heure haitienne ››.Affirma le général Colin Powell
Donc, le président Jonassaint avait humblement sauvé des milliers de  vies humaines, que nous pourrons probablement commémorer ce mois ci dans notre histoire mais le chef de l'État Emile Jonassaint  avait  protégé la nation en sauvant des vies. Malgré les opérations de débarquement furent effectuées avec violance inouïe.

Des militaires, sans avoir offert de résistance, furent agressés, bousculés, foulés aux publiquement dans les rues, sous les bottes des soldats américains. Plusieurs militaires haitiens perdirentla vie sous les balles des troupes débarquées.



 Luc Sayimann PIERRE. 

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